ce 27 9bre. L'an 1er. de la
république francoise. (1792).
Brave et digne ami Vous raisonné en sage et Vous combattez en heros. Je Vous ai ecris je vous ai envoié des brochures et je crois m'appercevoir que Vous n'avez reçu ni lettre, ni brochure. J'ai ecrit sous la méme envellope a p. Egalité et a dumouriez; mais on vous adresse dans une Ville et deja vous étes dix licúes plus loin vous allez vous battre je ne sais quand et oü vous vous arreterez; j'ai L'idée que les Ennemis ont un point de Ralliement concerté qu'ils vous tendront quelques pieges et qu'il y aura un Engagement très considerable, il n'est pas possible qu'au tant d'hommes se dissipent disparoissent comme la brouillard a laspect du soleil. Dureste je ne suis pas inquiet de la bravoure de nos troupes et des talens des officiers. Continuez comme vous avez commencé portez vous bien Vale.
Petion.
27 de noviembre de 1792
Año 1º de la República Francesa
Valiente y digno amigo:
V. ha razonado con sabiduría, y combate como un héroe. Escribí a V. diciéndole que le había enviado unos folletos; me parece que V. no ha recibido ni la carta ni los folletos. Escribí en el mismo sobre a P. Egalité y a Dumouriez, pero se dirigen las cartas a una ciudad y ya Vds. Están diez leguas más lejos combatiendo; no sé cuándo ni en dónde Vds. Pararán. Tengo la idea de que los enemigos poseen un punto de reunión concertado, que tenderán a Vds. Algunas trampas y que habrá una acción muy considerable. No es posible que tantos hombres desaparezcan y se disipen como la niebla al contacto del sol. Por lo demás, no estoy inquieto acerca del valor de nuestras tropas y del talento de los oficiales.
Continúe V. como comenzó; siga V. bien. Vale.
Pétion
Al ciudadano Miranda
Teniente General comandando
el Ejército en Amberes