Colombeia

ou ma démission. J'espere que votre second courier qui sera expédié incessamment, pourra vous rapporter des réponses déffinitives á cet égard. Je suis faché que Marassé ait permis au Maréchal de Camp Canolles d'aller á la barre de la convention de la part de la garnison d'anvers; mais si vous aviez lu une lettre particuliere qu'il m'ecrit á cet égard, vous seriez pluz indulgent pour ce Vieillard respectable á tous égards qui vous seconderoit parfaitement si vous lui montriez plus de confiance. Quant á ce que vos effets de Campement ayent été brulés avec l'hopital á Anvers, on ne peut pas le lui inspecter comme une Faute, car il a dû les croire en sureté, dans le magazin oú il les a places, et une incendie est un malheur qu'il n'a pas du calculer ainsi quelque desapointement que cela vous apporte vous ne devez pas l'en rendre responsable. Quant aux piéces que vous m'envoyéz concernant le comité des achats et la conduite du Commissaire ordonnateur Roncin, Je m'y suis attendu et de peur quelles ne soient supprimées, Je les fais passer au conseil. J'en envoye aussi une Copie au Comité de deffense Genérale. Je vous embrasse mon cher Miranda de tout mon coeur. Le General Dumouriez.
o mi dimisión. Espero que la segunda carta de V., que será enviada de un momento a otro, podrá dar a V. respuestas definitivas al respecto. Estoy disgustado de que Marassé haya permitido al Mariscal de Campo Canolle ir a la barra de la Convención de parte de la guarnición de Amberes; pero si V. hubiera leído una carta personal que me escribe a este respecto, V. sería más indulgente con este anciano respetable en todo sentido, que secundaría perfectamente a V., si V. le demostrase más confianza. En cuanto a que los efectos de campamento de V. se quemasen con el hospital en Amberes, no puede V. achacarlo a él como una falta, pues él debió creerlos en seguridad en el almacén en que los colocó, y un incendio es una desgracia que no ha podido calcular, así pues aunque le haya causado a V. alguna contrariedad, V. no debe hacerlo responsable de ella. En cuanto a las piezas que V. me envía, relativas al Comité de Compras y a la conducta del Comisario Ordenador Ronsin, yo me las esperaba y temiendo que desaparezcan, las envié al Consejo. Envío también una copia al Comité de Defensa General. Abrazo a V., mi querido Miranda, de todo corazón, El General Dumouriez Al General Miranda