Colombeia
Copie de la lettre du Gal. Dumouriez au Gal. Valence, du Moerdick le 3 mars 1793. — 2e. de la République.
Thiéry m'apporte, mon cher Valence, votre Duplicata, je suis bien Eloigné de regarder le rêve de la hollande, comme fini, quelque déplacée que me paroisse cette Expression, les Ennemis n'ont pas plus de 20 à 25 mille hommes, ils ont surpris les cantonnements de votre avant garde et vous pensez déjà à tout abandonner; et l'Evénement vous paroit conformer la critique que vous avez toujours faite de mes Cantonnements, si ces Cantonnements avoient été soutenues avec vigilance, si on avoit fait des rassemblements sages, comme on le Devoit, puisque cette Avantgarde qu'il falloit renforcer et rapprocher, etoit Devenue une armée d'Observation couvrant un siège; on n'auroit pas reçu un pareil Echec.
Je vous ai mandé ce matin, que j'attends l'issue des deux sièges de Williemstatt et Gertruydenberg; c'est l'affaire de deux jours et certainement je n'irai pas Décourager une armée victorieuse en la quittant au milieu de ses succès, pour aller faire quoi? le siège de Maestricht est levé; aix la Chapelle est abandonné; il ne s'agit plus pr. vous et pr. les autres généraux, que de vous bien Entendre, pr. deffendre la meuse et couvrir Liège par la Position d'herve. Le Gal. Thowenot qui m'a aidé à tracer tous mes mouvements et toutes mes
Copia de la carta del General Dumouriez al General Valence, de Moerdick, el 3 de marzo de 1793, año 2° de la República.
Thiéry me trae, mi querido Valence, el duplicado de V. Estoy muy lejos de considerar terminado el sueño de Holanda, aunque esta expresión me parezca fuera de lugar. Los enemigos no tienen más de 20 a 25 mil hombres. Han sorprendido los acantonamientos de la Vanguardia de V, y V. piensa ya en abandonarlo todo. El acontecimiento parece a V. conformar la crítica que V. siempre ha hecho relativa a mis acantonamientos. Si estos acantonamientos hubieran sido apoyados con vigilancia, si se hubieran hecho formaciones prudentes, como se debía puesto que esta Vanguardia que había que reforzar y estrechar se había convertido en un ejército de observación que cubría un sitio no se hubiera sufrido un tal fracaso.
Dije a V. esta mañana que espero el resultado de los dos sitios de Willemstad y Geertruidenberg. Es cuestión de dos días, y ciertamente no iré a desanimar un ejército victorioso, dejándolo en medio de sus éxitos, ¿para ir a hacer qué? El sitio de Maestricht ha sido levantado; AixlaChapelle ha sido abandonada. No se trata ya para V. y los demás Generales sino llevarse bien entre Vds., con el fin de defender el Mosa y proteger Lieja con posición de Herve. El General Thouvenot, quien me ha ayudado a trazar todos mis movimientos y mis