Colombeia

(N° 12) Bridge Road u 9. Juillet 1801. Martin salue cordialement Mons: Vansittart, en le jremerciant de ces deux Notes du 7 et 8 du courant. il ne manquera pas de se trouver au rendezvous indique pour cette apres midi sur les 7 heures n° 10 Chesterfield street may fair. (N° 13) Bridge Road ce 13 juillet 1801. Mr Martin remercie tres sincerentent Monsieur Vansittart du plaisir et de l'avantage qu'il lui a procuré en lui faisant faire la connoissance de Mr Salivan: il n'a pas refusé de communiquer avec celuici, avec la méme franchise qu'il l'eüt fait avec mr V—t (dans ce qui regarde la negociation en question) persuade que c'étoit l'intention de l'entrevue; et á fin aussi de raccourcir cet delai qui fait deja tant de mal á l'objet principal. il a vu avec plaisir aussi le Lt Col: Rutherford, qui pourroit étre certainement utile, dans les matieres militaires qui concernent l'Etat major—et pour cela (ainsi que pour l'interet du secret) il ne seroit pas peut etre inutile, qu'on fit esperer á celuici des avantages personelles dans le cas du succes:—d'apres ce que feu Sir Ralph Abercromby fit comprendre á mr M—n dans le tems, et ce qu'il a vu depuis qu'il le connoit, c'est une personne dont on pourroit tirer for bon parti. Mais pour venir au principal—il supplie Mr Vansittart de tacher de le depecher au plus tot, quand ce ne seroit qu'avec le moindre secours possible, puisque le moment par un heureux hazard, est devenu si favorable.—il ne hesite pas d'assurer avec responsabilité, que s'il part sous 10 jours, qu'on pourra former dans la Province de Venezuela un Corps de 20.000 homs de gens du pays dans 1'espace de deux á trois mois d'ici— et qu'on aura tout de suitte (trois mois apres) entre cette Province et celle de Santafé, et qu'on aura de plus de 200.000 homs qui est l'unique moyen de mettre ces Pays á couvert, et de pousser avec succes et confiance le grand Plan qu'on a en vue.—Tous les secours que l’Angleterre voudroit nous envoyer par la suitte, arriveront precisement dans le tems le plus convenable pour decider et rendre immanquable cette magnifique et noble entreprise.—si nous perdons encore le moment actuel, Dieu sait quand estce qu'on le retrouverá aprés!