Colombeia

Monsieur et cher ami. Je vous écris dans tout le trouble que peut éprouver l'ami— tié fondee sur l'estime et la vertu. Je ne suis pas á moi depuis ce matin, 7 heures moment ou j'ai appris l'evenement d'hier. Le S. Rodrigue est dans la plus grande consternation il est resolu de demander demain sa démission a D. Galvez j'avais vu votre General, hier au soir, j'eus quelques reproches il m'en a fait faire ce matin par vallet de ce que je ne me suis attaché á lui. Le S. Rodrigue n'a pas pu executer votre commission D. Galvés l'a retenu jusqu'a 11 heures et demie du soir, lui a fait des reproches de qualques propos qu'il dit avoir tenus sur lui Galvés. Ils doivent avoir demain une explication ensemble, j'irai aprés demain… Je suis homme. Vallet continué son ouvrage, écrivez lui, écrivez moi. Penses á mon cher Cousin. En fin, j'allai hier au soir á 9 heures et demie chez vous, vous rapporter ma conversation avec Galvez, je trouvai une trouppe d'officiers á votre porte parmi lesquels était Flamen, ils me dirent que vous n'y étiez pas, j'étais bien éloigné de croire ce qui se passait et qu'on saisissait vos papiers, bagages, &c. ce n'est que ce matin que j'en ai été instruit. J'ai eté trouvez Spelettai pour lui parler de quelques ouvrages que vous avez á moi, pour avoir une occasion de vous voir, mais il m'a dit qu'il me conseillait de vous écrire qu'il enverrait ma lettre au General, et qu'il fallait qu'elle ne fut pas cachetee je l'ai écrite, je ne sais, pas si elle vous sera envoyée. Je vous prie de me faire parvenú les livres qui sont á moi, et je vous rememore les dix sept goudes que vous me devez pour le Dictionnaire d'education,
Señor y querido amigo: Le escribo en la confusión que puede experimentar una amistad fundada en la estima y la virtud. No soy dueño de mí desde esta mañana a las siete, momento en que me he enterado del acontecimiento de ayer. El señor Rodríguez está en la mayor consternación y resuelto a solicitar mañana su dimisión a Don Gálvez. Yo había visto a su General ayer en la noche; recibí algunos reproches y me ha mandado a hacer otros esta mañana con Vallet, diciendo que no me he apegado a él. El señor Rodríguez no ha podido ejecutar su encargo, don Gálvez lo retuvo hasta las once y media de la noche, haciéndole reproches sobre algunos propósitos que dijo haber tenido acerca de él, Gálvez. Mañana deberán tener una explicación juntos; yo iré pasado mañana… Soy hombre. Vallet continúa su obra, escríbale y escríbame. Acuérdese de mi querido primo. En fin, cuando iba ayer a las nueve y media de la noche a su casa para contarle mi conversación con Gálvez, me encontré un grupo de oficiales delante de su puerta, entre los cuales estaba Fleming. Me dijeron que V. ya no estaba; qué lejos estaba yo de saber lo que pasaba y que secuestraban sus papeles, equipaje, etc.; no fue sino esta mañana, cuando me enteré. Fui a ver a Espeleta para hablarle de algunas obras mías que V. tenía, y tener una ocasión de verle, pero ha dicho que me aconsejaba le escribiese, que enviaría mi carta al General y que no tenía que ir sellada; la he escrito, no sé si se la enviarán. Le ruego hacerme llegar mis libros y le recuerdo las 17 "gourdes" que me debe por el Diccionario de la Educación,