Nº 11.—d'anvers le 13 février 179..—2e. de la Republique.
Le General Dumouriez au General Miranda.
Je vous Envoye, mon cher Miranda, quelquesunes de mes Proclamations. faites en imprimer trois ou quatre miile Exemplaires et faites en passer par tous les moyens possibles chéz les hollandois. c'est ce que je fait de mon cote. Je recois votre Letre du 12 qui me fait grand plaisir. J'Espere que vous allez m'apprendre la nouveile de la prise de Venlo. je suis persuade aussi qu'avant le dix sept, vous serez en marche et que deja les mortiers auront Tiré sur Maestrickt. Le Prince de Hesse — Philippe Stal qui y commande, n'est point du tout militaire. II vous proposera peut étre d'Evacuer la Place et de se retirer avec sa Garnison, car le Projet des hollandois étoit de former un petit corps d'armée en attendant les Prussiens et les six miile hommes de garnison de Maestrickt, si on les laissoit sortir serviroient de noyau á cette petite armée ou renforceroient les Garnisons de d'harneim et de Nimégue. C'est ce qu'il faut absolúment Eviter en intimidant Le
Amberes, 13 de febrero de 1793
Envío a V., mi querido Miranda, algunas de mis proclamas. Haga imprimir tres o cuatro mil ejemplares y envíelas por todos los medios posibles a los holandeses. Es lo que yo estoy haciendo por mi lado.
Recibo la Carta de V. del 12, que me causa gran placer. Espero que V. me va a comunicar la noticia de la toma de Venlo. También estoy persuadido que antes del 17 V. estará en marcha y que ya los morteros habrán disparado sobre Maestricht. El Príncipe de HessePhilipsthal, que comanda allí, no es militar. El le propondrá quizás evacuar la Plaza y retirarse con su guarnición, pues el proyecto de los holandeses era formar un pequeño cuerpo de ejército, en espera de los prusianos y con los 6.000 hombres de la guarnición de Maestricht. Si les dejáramos salir servirían de núcleo a este pequeño ejército, o reforzarían las guarniciones de Arnhem y de Nimègue. Esto es lo que hay que evitar absolutamente, intimando