Colombeia

française a eu la complaisance d'attendre pendant Trois heures le quartier maitre General de l'armée autrichienne. 11 a été fort surpris que la Ville ait tiré sur nos troupes qui montoient a Palizel Il déclare qu'il va établir ses batteries, et qu'il mettra la ville en feu et passera la garnison au fil de l'épée. Un seul moyen d'éviter ce malheur, c'est de recevoir des ce soir dans la Ville un bataillon français et 25 chx qui s'empareront des deux portes, à mesure que les Bataillons évacueront. Signé Dumouriez. № 3. —De la part de la Républ. Franc. Nous Charles Fois. Dumouriez, Lieut. Gal. Commandant en chef l'armée de la République, sommons l'officier commandant les troupes impériales qui forment la garnison de la ville de Mons de se rendre a discrétion sur le champ et sans aucune Capitulation au Lieu'. General Beurnonville, Commandant de notre avantgarde sous peine d'être puni de mort, ainsi que tous les officiers de sa garnison S'ils me forcent â tirer un seul coup de Canon sur la Ville. Du champ de Bataille de Jemappes le 7 — 9bre. 1792. — au matin l'an 1 de la Rép. Fr. Signé — Dumouriez P. S.—Si malheureusement le Commandant autrichien s'oppose à ce que la lettre cijointe soit remise aux
Francesa ha tenido la amabilidad de esperar durante tres horas al Brigadier General del Ejército Austríaco. Ha quedado muy sorprendido de que la ciudad haya disparado contra nuestras tropas que subían a Pallizel. Declara que va a establecer sus baterías, y que pondrá fuego a la ciudad y pasará a cuchillo toda la guarnición. El único modo de evitar semejante desgracia es recibir esta noche misma, en la ciudad, un batallón francés y 25 caballos, que tomarán las dos puertas a medida que los batallones evacúen la Plaza. Firmado: Dumouriez N° 3 Del campo de batalla de Jemappes, el 7 de noviembre de 1792, Año 1º de la República Francesa, por la mañana. En nombre de la República Francesa, Nos, CharlesFrançois Dumouriez, Teniente General, Comandante en Jefe del Ejército de la República, ordenamos al oficial que comanda las tropas imperiales que forman la guarnición de la ciudad de Mons, rendirse voluntariamente en el acto y sin ninguna capitulación, al Teniente General Beurnonville, Comandante de nuestra vanguardia, bajo pena de muerte, así como todos los oficiales de su guarnición, si me obligan a disparar un solo cañonazo sobre la ciudad. Firmado: Dumouriez P.S. Si por desgracia el Comandante austríaco se opone a que la carta adjunta sea entregada a los