magistrats de Mons et si je n'en reçois pas réponse il payera de sa tete ce trait d'audace criminelle qui compromettroit aux rigueurs d'un Bombardement et d'un siège les habitans de la ville de Mons qui doivent être séparés de la querelle de la République française avec les despotes.—Signé le Lieu. G. Conidnt. les troupes françaises. —
Dumouriez.
N° 4. —Le Lieut. Gal. Dumouriez Comdnt. en chef L'armée de la Rep. Fse.
Aux Magistrats de la Ville de Mons
M. M.
L'armée de la République que je commande est envoyée dans la Belgique pour y porter la paix et la liberté et pour délivrer les peuples de la tyrannie des Barbares autrichiens. Je viens de faire la circonvallation de votre ville. Une poignée d'autrichiens qui y reste ose me proposer de sortir avec les honneurs de la Guerre pendant qu'il dépend de moi de les prendre tous à discrétion. — Vous trouverez cicontre l'ordre que je donne au Commandant de cette prétendue garnison.
Votre devoir comme representans du peuple est de détourner les calamités qui resulteroient d'une défense temeraire autant qu'inutile; ainsi je vous somme d'engager ou de forcer le Commandant autrichien à livrer sans aucun délai et sans aucun Capitulation la porte que j'indiquerai pour l'entrée des troupes françaises, il doit ainsi que vous témoigner par cet act d'obéissance
magistrados de Mons, y si yo no recibo contestación, pagará con su cabeza ese rasgo de criminal audacia, que comprometería a los rigores de un bombardeo y de un sitio a los habitantes de la ciudad de Mons, que deben quedar aparte de la querella de la República Francesa con los déspotas.
Firmado: El Teniente General, Comandante de las tropas francesas,
Dumouriez.
Nº 4 El Teniente General Dumouriez, Comandante en Jefe del Ejército de la República Francesa a los Magistrados de la ciudad de Mons.
Señores:
El Ejército de la República que comando, ha sido enviado a Bélgica para traer la paz y la libertad, y para liberar a los pueblos de la tiranía de los bárbaros austríacos. Acabo de hacer la circunvalación de la ciudad de Vms. Un puñado de austríacos que permanece en ella, se atreve a proponerme salir con los honores de la guerra, cuando depende de mí prenderlos a todos voluntariamente. Vds. encontrarán adjunto la orden que doy al Comandante de esta pretendida guarnición.
El deber de Vds. como representantes del pueblo, es evitar las calamidades que resultarían de una defensa tan temeraria como inútil, por lo tanto, les requiero convencer o forzar al Comandante austríaco de abrir, sin ningún retardo y sin ninguna capitulación, la Puerta que yo indique para la entrada de las tropas francesas. El debe, tanto como Vds., testimoniar por ese acto de obediencia,