№ 3. —De la part de la Républ. franc.
Nous Charles Fois. Dumouriez, Lieut. Gal. Commandant en chef l'armée de la République, sommons l'officier commandant les troupes impériales qui forment la garnison de la ville de Mons de se rendre a discrétion sur le champ et sans aucune Capitulation au Lieu'. General Beurnonville, Commandant de notre avantgarde sous peine d'être puni de mort, ainsi que tous les officiers de sa garnison S'ils me forcent â tirer un seul coup de Canon sur la Ville.
N° 4. —Le Lieut. Gal. Dumouriez Comdnt. en chef L'armée de la Rep. fse.
Aux Magistrats de la Ville de Mons
M. M.
L'armée de la République que je commande est envoyée dans la Belgique pour y porter la paix et la liberté et pour délivrer les peuples de la tyrannie des Barbares autrichiens. Je viens de faire la circonvallation de votre ville. Une poignée d'autrichiens qui y reste ose me proposer de sortir avec les honneurs de la Guerre pendant qu'il dépend de moi de les prendre tous à discrétion. — Vous trouverez cicontre l'ordre que je donne au Commandant de cette prétendue garnison.
Votre devoir comme representans du peuple est de détourner les calamités qui resulteroient d'une défense temeraire autant qu'inutile; ainsi je vous somme d'engager ou de forcer le Commandant autrichien à livrer sans aucun délai et sans aucun Capitulation la porte que j'indiquerai pour l'entrée des troupes françaises, il doit ainsi que vous témoigner par cet act d'obéissance la confiance due à la Générosité et à l'humanité de la Nation française. Je vous déclare M. M. que si malheureusement je suis obligé de faire tirer sur la ville je vous rendrai personnellet, responsable sur vos biens et sur vos têtes du tort irréparable que votre foiblesse ou votre connivence aura attirer sur votre patrie.
Je suis, M.M. L'ami du Peuple Belge.
N° 3 Del campo de batalla de Jemappes, el 7 de noviembre de 1792, Año 1º de la República Francesa, por la mañana.
En nombre de la República Francesa, Nos, Charles-François Dumouriez, Teniente General, Comandante en Jefe del Ejército de la República, ordenamos al oficial que comanda las tropas imperiales que forman la guarnición de la ciudad de Mons, rendirse voluntariamente en el acto y sin ninguna capitulación, al Teniente General Beurnonville, Comandante de nuestra vanguardia, bajo pena de muerte, así como todos los oficiales de su guarnición, si me obligan a disparar un solo cañonazo sobre la ciudad.
Firmado: Dumouriez
Nº 4 El Teniente General Dumouriez, Comandante en Jefe del Ejército de la República Francesa a los Magistrados de la ciudad de Mons.
Señores:
El Ejército de la República que comando, ha sido enviado a Bélgica para traer la paz y la libertad, y para liberar a los pueblos de la tiranía de los bárbaros austríacos. Acabo de hacer la circunvalación de la ciudad de Vms. Un puñado de austríacos que permanece en ella, se atreve a proponerme salir con los honores de la guerra, cuando depende de mí prenderlos a todos voluntariamente. Vds. Encontrarán adjunto la orden que doy al Comandante de esta pretendida guarnición.
El deber de Vds. Como representantes del pueblo, es evitar las calamidades que resultarían de una defensa tan temeraria como inútil, por lo tanto, les requiero convencer o forzar al Comandante austríaco de abrir, sin ningún retardo y sin ninguna capitulación, la Puerta que yo indique para la entrada de las tropas francesas.
El debe, tanto como Vds., testimoniar por ese acto de obediencia, la confianza debida a la generosidad y a la humanidad de la Nación francesa. Les declaro, Señores, que si por desgracia me veo obligado a tener que disparar sobre la ciudad, haré a Vds. Personalmente responsables, sobre sus bienes y cabezas, del irreparable mal que su debilidad o connivencia habrá traído sobre la patria de Vds.
Soy, Señores, el amigo del pueblo belga.
Firmado: Dumouriez