elle ne souffle pas pour moi aujourd'hui. et je m'attends que Le peuple me haira d'autant plus qu'il m'aura plus aimé. je ferai en sorte de supporter les revers comme j'ai supporté la fortune, un jour viendra ou on me rendra plus de justice. ma position a cela de particulier que je suis également detesté et par les royalistes aristocrates et par ceux qui se qualifient d'ardens républicains ce qui me fait croire que je suis sur la bonne ligne. en tous cas je puis vous assurer que je tais bien tout ce qui depend de moi pour y être je m'isole autant qu'il me soit possible de mes passions de tout esprit de parti je reste calme aux milieu des orages, je m'appartiens et n'appartiens a personne. Si je me trompe; c'est qu'il ne m'est pas donné de faire autrement. je finis car je m'appercois que je parle trop longtems de moi. portez vous bien et poursuivez votre glorieuse carriere. pour la vie.
Votre ami.
Petion.
Le 26 janvr. Lan 1er. De la république francoise.
El no sopla hoy para mí, y me espero a que el pueblo me odiará tanto más me haya amado. Trataré de soportar los reveses, como he soportado la fortuna. Creo que vendrá un día en que se me hará justicia. Mi posición tiene de particular que soy igualmente destestado por los monárquicos aristócratas, como por los que se califican de ardientes republicanos, lo que me hace creer que estoy en la buena línea. En todo caso, puedo asegurar a V. que yo hago todo cuanto de mí depende para estarlo: me aislo cuanto me es posible de mis pasiones, de todo espíritu de partido, me mantengo sereno en medio de las tempestades, me pertenezco y no pertenezco a nadie. Si me equivoco, es que no me han dado la posibilidad de hacerlo de otra manera. Termino, porque me doy cuenta que he hablado demasiado de mí.
Cuide V. su salud y prosiga su gloriosa carrera. Su amigo por la vida,
Pétion.
26 de enero de 1793. Año 2a de la República Francesa.