4e. Piéce.
Copie de la lettre du C. Jozeau cidevt. Sre. de la Mrie. et actuellement chef de l'une des divisions du dépe. Politique aux affaires étrangères.
A l'Assemblée générale de la section de la Cité 1
5 Jer. 1793. l'an 2e. de la Répe. Frse.
Citoyens!..
Permettez que Je persiste dans ma réclamation d'hier:—Accuser un citoyen d'insinuer des principes très dangereux, et l'en accuser nonseulement au tribunal de l'opinion publique, mais encoré devant une autorité constituée… Cest l'accuser d'un délit trèsgrave. Cést le designer á ses concitoyens, á la République, et aux Magistrats, comme un très mauvais citoyen. Lui refuser connoissance et copie de l'acte d'accusation qui l'inculpe; ne lui pas citer ceux de ses principes que Ion croit dangereux, et ne lui pas dire en quoi on les trouvé nuisibles… C'est l'opprimer; cest le tyranniser; c'est meconnaitre en lui l'égalité sacrée de nos droits respectifs, Publier, en fin, dans cet état, par la voye des journeaux, ce qu'on pense de lui, sans le mettre á la possibilité d'une défense légitime;… c'est le diffamer par avance.
15 de enero de 1793. Año 2º de la República Francesa.
Ciudadanos:
Permítanme que persista en mi reclamación de ayer. Acusar a un ciudadano de insinuar principios muy peligrosos, y acusarlo no sólo en el tribunal de opinión pública, pero además ante una autoridad constituida, es acusarlo de un delito muy grave. Es designarlo ante sus conciudadanos, la República y los magistrados, como un mal ciudadano. Negarle conocimiento y copia del acta de acusación que lo inculpa, no citarle los principios que ellos consideran peligrosos, y no decirle por qué se les considera nocivos, es oprimirle, es tiranizarle, es desconocer en él la igualdad sagrada de nuestros derechos respectivos. Publicar, en fin, por la vía de los periódicos, lo que se piensa de él, sin dejarle la posibilidad de una defensa legítima, es difamarle por adelantado.