Colombeia

Nº 8.—Anvers le 8 fer. 1793.—L'an 2e. de la republique Au General Miranda. Thouvenot n'es pas encore arrivé, mon ami, á 9 heures du matin, je l'attends avec la plus grand impatience pour le detail du mouvement des troupes, la prise du Venloo, est d'une telle importance que je vous prie d'envoier sur le champ un Courrier á champmorin pour qu'il y entre avant que les prussiens puissent y arriver. si cela n'a pas lieu la campagne est manquee, et la defense des pays Bas bien hasardée. Je n'ai d'espoir mon cher Miranda que dans l'extreme célérité de l'operation de Venloo. envoyez bien vite á Champmorin 2 mortiers s'il n'en a pas, occupez aussi Stewenswerde, alors vous pourrés vous servir de la Meuse pour votre artillerie et vos fourrages. J'envoie ordre á Duval de joindre sur le cliamp, si nous n'étonnons pas si nous ne prevenons pas les hollandais & les Anglais tout est perdu au Printemps surcout ce Pays cy étant mal disposé par notre faute, ainsi faisons des dioses incroyables ou des impossibles. Je vous embrasse, enjoint L’ordre du Conseil, il est du 31 la déclaration de guerre qui ne m'est pas encore notifiée est du 1er. Cet ordre est vague et je n'ai rien recu depuis. Le General en chef. Dumouriez. P. S.—Cijoint un Paquet que je vous prie de faire passer de suite a Maestricht.
Amberes, 8 de febrero de 1793. Año 2° de la República. Al General Miranda A las nueve de la mañana Thouvenot no ha llegado todavía, amigo mío, lo espero con la mayor impaciencia para el detalle del movimiento de tropas. La toma de Venlo es de una tal importancia, que ruego a V. envíe en el acto un correo a Champmorin, para que entre en ella antes que los prusianos puedan llegar. Si esto no se hace, la campaña ha fracasado y la defensa de los Países Bajos será arriesgada. No tengo esperanzas, mi querido Miranda, sino en la extrema celeridad de la operación de Venlo. Envíe muy pronto a Champmorin dos morteros si no los tiene; ocupe igualmente Stewensverdt, y entonces V. podrá servirse del Mosa para la artillería y los forrajes de V. Envío orden a Duval de reunirse con V. de inmediato. Si no llamamos la atención, si no nos anticipamos a los holandeses e ingleses, todo estará perdido en la primavera, sobre todo porque este país está mal dispuesto por nuestra culpa; así pues hagamos cosas increíbles o imposibles. Abrazo a V. Anexo la orden del Consejo que es del 31. La declaración de guerra, que no me ha sido todavía notificada, es del primero. Esta orden es imprecisa y no he recibido nada después. El General en Jefe, Dumouriez. P.S. Anexo un paquete que ruego a V. envié de inmediato a Maestricht.