Colombeia

Nº 19.—Moerdick: le 3 mars 1793.—2e. de la Republique. Le General Dumouriez, au General Miranda. Je recois de bien mauvaises nouvelles, d'aix la Chapelle, mon cher Miranda, et c'est á vous á reparer tout le mal qui s'est fait dans cette partie. Car si vous continuez votre marche sur Nimégue, je crains bien que le Découragement ne prenne la Place du bon sens et de l'audace qu'il faut pr. Reparer cet Echec. Je ne sais á quelle hauteur vous étes actuellement, mais si vous marchez vivement en dedans ou en Dehors de la Rhoer, vous arrêterez certainement les Progrés de l'Ennemi qui craindra que vous n'Enveloppiez son flanc droit, ou que vous ne coupiez ses Derrieres. Si vous le jugez devoir vous joindre aux armées commandées par Valence et par la Noue, vous en étes le maitre et même de Donner Bataille, si vous croyez pouvoir le faire avec succés et avoir en cas d'Echec votre Retraite bien assurée sur la rive gauche de la Meuse.
Moerdick, 3 de marzo de 1793, Año 2° de la República. Recibo muy malas noticias de AixlaChapelle, mi querido Miranda, y corresponde a V. reparar todo el mal que se ha hecho por esa parte, pues si V. continúa su marcha hacia Nimegue, mucho me temo que el desánimo tome el lugar del sentido común y de la audacia que se necesita para subsanar este fracaso. Yo no sé a qué altura V. se encuentra actualmente, pero si V. marcha rápidamente dentro o fuera del Roer, V. detendrá seguramente los progresos del enemigo, quien tendrá miedo que V. rodeé su flanco derecho o corte su retaguardia. Si V. juzga tener que juntarse a los ejércitos dirigidos por Valence y La Noue, V. es dueño de hacerlo, e incluso librar batalla si V. cree poder hacerlo con éxito, y en caso de fracaso, tener su retirada bien asegurada sobre la margen izquierda del Mosa.